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PIKATOU

j'écris comme je veux

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Prélude, ou Ode au profil bas

Comment dire. Je préférerais ne rien dire du tout, mais à force de réfléchir à la place des autres et de me dire qu’il peut leur paraître prétentieux - ou arrogant - de lancer tacitement un blog poésie (rien que cela), je me retrouve à dire plutôt trop que pas assez, ce qui est sans doute une double faute. Tant pis. Mieux vaut regretter quelque chose de fait que quelque chose qui aurait pu l'être. Et s’il faut faire une bêtise, autant de la faire jusqu’au bout – soyons méthodiques.


Quoi


Qu'est-ce que ce sera ? - Aucune idée. Certainement un espace internet utilisé pas plus inutilement que des milliards d’autres. Techniquement parlant (si l’on peut parler d’une technique ici) ce serait (ne jamais être sûr du futur déroulement des choses) un endroit maladroit (en espérant que ça ne le sera pas toujours) où je stockerai quelques écrits à caractère légèrement poétique. Rien de grave. Juste de la bonne volonté de dilettante et un peu de sens pratique. Aucune obligation en terme de rythme en revanche. L’enthousiasme et la flemme se marient parfaitement à l’intérieur de moi, ce qui me permet de faire moins d’âneries dans la vie.


Pourquoi 1


Pour moi ! C’est une corde oubliée de mon ADN. Dangereusement inoccupée, elle a commencé à former une aréole de rouille de regrets toxiques. Avant qu’il ne soit trop tard. Avant d’accumuler trop d’acide et de découvrir le plaisir de m'en débarrasser en le giclant sur d’autres, de me réjouir des défaites de ceux qui tentent ou, pire encore, de critiquer.


Pourquoi 2


C'est aussi ma manière de prendre mon temps. Tout est trop rapide et trop gai, j'aimerais parfois que tout soit plus lent et plus triste. Redevenir distraite quand tout le monde dilate fièrement les narines dans une concentration magistrale, reste une de mes activités les plus réussies. Ecrire c'est beau et parfaitement inutile - quand j'écris, j'ai l'impression de gagner contre le temps, ou au moins de lui tirer une grosse langue.

Pourquoi 3


Très bien. C’est tout à votre honneur (oui, il m’arrive de me vouvoyer quand je prends un peu trop la confiance), mais pourquoi ne pas rester humblement hors connexion en confiant vos expériences larmoyantes à votre disque dur ou, mieux encore, au tiroir de votre bureau ? – Question d’existence ma chère, rien de plus. Le texte n’existe qu’à partir du moment qu’il est lu. Pire encore, c’est à ce moment précis qu’il commence à prendre du sens et à se métamorphoser même, or l'observation influe sur le système observé (ces deux idées ambitieusement liées dans la même phrase, ne sont ni nouvelles, ni les miennes - Dieu me garde d’une telle intelligence).


Comment


Comme tout système observé. Comme je veux et comme tout lecteur voudra. J’écrirai avec mes moyens (et même en leur absence) : réflexions, souvenirs, lectures, impressions, intuition, erreurs, accent, ambitions, regrets, espoirs, clins d’oeil, citations, inspirations, fausses pistes, inconscient, oublis, frustrations. Vous lirez avec les vôtres. Il peut arriver que je manque de rime, de rythme, de prépositions, d'articles ou même de verbes. Parfois volontairement, parfois par ignorance. A vous d'en imaginer une intention, d'en tirer une psychanalyse ou d'en faire un jugement de valeur. Le texte prendra tout. Il est possible que ce sera du nimp. Mais ce sera le notre. Merci d’avance. <3

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ENIVREZ-VOUS

Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : « Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. » 

Baudelaire, Le Spleen de Paris, XXXIII

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